C’était il y a un an. Au coeur de l’été, le 22 juillet 2001, une jeune lycéenne bitchoise était percutée par une voiture en zone industrielle, à la sortie de la ville. Sur place, ce dimanche-là, on ne devait retrouver que son vélo. L’affaire Karine commençait. Et le feuilleton macabre n’a cessé de rebondir l’été dernier, puis tout au long de l’année avec l’interpellation de Stéphane Krauth, la découverte du corps sans vie et en partie calciné de Karine en forêt de Mouterhouse le 2 août suivant, les confidences ambiguës de Péroline l’ex amie de Stéphane Krauth, les rendez-vous chez le juge et les déclarations contradictoires...

Il y a quelques semaines encore, une reconstitution a été menée sur place, à l’endroit même où Karine a été vue vivante pour la dernière fois. Stéphane Krauth, mis en examen pour meurtre accompagné, précédé ou suivi de viol, était, pour un après-midi, sorti de sa cellule afin de participer à cette reconstitution. Dès le mois de septembre, on annonce d’ailleurs d’autres reconstitutions. Juge d’instruction, avocats, mis en examen, témoins... devraient encore se retrouver dans la forêt de Mouterhouse pour aborder la partie la plus abominable du dossier : les circonstances de la mort de Karine.

Avant ce douloureux rappel, les proches de l’adolescente (qui ont constitué une association appelée Les Amis de Karine, protégeons nos enfants) ont décidé de se réunir symboliquement, ce lundi, un an jour pour jour après la tragique disparition. Ils marqueront un retour sur les cendres de Karine dont la tombe sera bénie.

Le 4 août, une messe sera dite en l’église Sainte-Catherine de Bitche, à 10 h 30, à la mémoire de Karine.