La semaine dernière, la zone industrielle de Bitche avait déjà été le théâtre d’un déplacement de justice dans le cadre de l’enquête sur l’affaire Karine, tragiquement décédée en juillet dernier. A la lumière de témoignages contredisant la thèse de l’accident soutenu par Stéphane Krauth, mis en examen pour meurtre accompagné, précédé ou suivi de viol, le juge Vincent Raffray souhaite faire toute la lumière sur ce qui s’est réellement passé le dimanche 22 juillet 2001. Hier, c’est une reconstitution qui a été menée, à partir de 17 h 30, en présence du juge, du procureur de la République François Jurdey, des avocats et surtout de Stéphane Krauth. Dès 14 h, tout le secteur, de la zone industrielle jusqu’au petit hameau de Bitche camp, a été quadrillé par des hommes de la gendarmerie en tenue verte. Ils ont ratissé scrupuleusement le site, afin de s’assurer qu’il n’y avait personne. Des gendarmes en armes ont aussi bloqué tous les accès sur ce secteur, même les plus périlleux. Les entrées sur la zone industrielle étaient bien entendu filtrées. Les gendarmes ne laissant pénétrer que les personnes travaillant sur place.