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Dans la confusion des accusations
mise en ligne le samedi 11 août 2001

Après les spectaculaires rebondissements des deux derniers jours, les circonstances de la mort de Karine restent toujours particulièrement obscures.


La fracassante confession de Péroline, l’amie du seul mis en examen et écroué dans cette affaire, a immédiatement été contrée par Krauth lui-même quelques heures plus tard. Qui dit vrai ? Péroline qui déclare que son compagnon lui a avoué avoir "violé, tué et brûlé le corps de Karine" ? Ou Krauth qui maintient être à l’origine "d’un accident" et être revenu "avec Péroline en forêt de Mouterhouse pour brûler le corps sans vie de la victime" ?

Péroline est ressortie libre de sa deuxième audition chez le juge Vincent Raffray jeudi soir. Elle a contesté s’être rendue, dans la nuit du 22 au 23 juillet, avec Krauth, sur les lieux où le corps a été brûlé.

Bref, la confusion la plus totale était de mise hier et les enquêteurs s’évertuent désormais, selon le commandant Mugelé, "à vérifier les emplois du temps" des deux concubins lors de ce sombre dimanche du 22 juillet.

Du côté des avocats, Me Martial Gagneux, défenseur de Krauth, attend avec impatience la confrontation entre Péroline et Stéphane Krauth. Il a également réclamé une reconstitution en forêt de Mouterhouse. "Krauth a été très précis dans ses déclarations et les endroits qu’il a cités" indique Me Gagneux. Il y a tout de même "ce trou noir, ce mauvais délire", dixit Krauth, au moment où il abandonne le corps en forêt. Un moment crucial pour savoir ce qui est vraiment arrivé à Karine. "Krauth dit qu’il a été victime de flashes, peut-être à caractère sexuel. Mais pour lui, il est inconcevable qu’il ait commis une agression sexuelle. Pour lui, Karine était déjà morte" ajoute Me Gagneux.

L’amnésie de Krauth en forêt de Mouterhouse est un vrai casse-tête pour les enquêteurs et ajoute encore à la confusion. Pour y voir plus clair, des expertises ADN très pointues sont en cours.

Pour Me Roger Wourms, avocat de la famille de Karine, il s’agit "d’une affaire criminelle." Une certitude partagée par les parents de Karine qui "n’ont jamais cru à la thèse de l’accident."

 


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