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Réquisitoire sans concession contre "les deux diaboliques" Avant que la parole ne soit donnée à la défense, l’avocate générale avait demandé le maximum de la peine encourue par les deux accusés au terme d’un réquisitoire de deux heures.
Ainsi, le ministère public n’a reconnu aucune circonstance atténuante à ces "deux êtres diaboliques dépourvus d’humanité" qui, "après avoir accompli leur basse besogne, se sont accouplés comme des animaux, à proximité de leur victime encore fumante". "S’il reste des zones d’ombre dans ce dossier, une chose est sûre : ils sont coupables tous les deux, coupables de faits monstrueux !". Un "prédateur"S’appuyant notamment sur les expertises, l’avocate générale a balayé la thèse de l’homicide involontaire, reprise un peu plus tard par la défense. "Ce 22 juillet 2001, Krauth rôdait dans les parages. Il voulait "se faire une fille", en "carotter" une". Madeleine Simoncello se tourne vers le box : "Lui seul pourrait vous dire le déroulement exact des faits mais il est trop lâche". Pas davantage que "l’enlèvement" et la "séquestration", le "viol" ne fait pour elle aucun doute. "Karine était entièrement dénudée au niveau du bas ventre. On ne perd pas ses chaussures, un jean’s et un slip en étant simplement traînée sur l’herbe !". La crémation du cadavre ? L’accusation renvoie les deux anciens amants dos à dos. Et semble, en l’espèce, regretter la faiblesse de la répression. "Je comprends que pour les parties civiles, trois ans d’emprisonnement ça puisse sembler léger. Mais c’est la loi". Et de conclure : "On ne saura pas qui a eu l’idée d’allumer ce feu. Qu’importe ! Leur responsabilité est identique face à cet être mort qui n’était plus pour eux qu’un déchet". |
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