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"Rien n’est clair" pour les avocats de Krauth Les avocats de Krauth ont évoqué "l’irrationalité" d’un dossier où "subsistent de nombreuses zones d’ombre". Et tenté de faire partager leurs "doutes" aux jurés.
"Matraqué par la vie"Me Dominique Boh-Petit dénonce à son tour "l’anormalité" du dossier. "Pourquoi toute cette tension, tous ces CRS ? Quand je me rendais à la prison, on me disait : "Tiens, vous venez voir le monstre ?". Quand j’invoquais la présomption d’innocence, on me riait au nez. Dès la première comparution, le juge d’instruction a dit à mon client : "Vous êtes un menteur, je ne vous croirai jamais !". Stéphane Krauth a pourtant été interrogé dix-neuf fois et à chaque fois, il a livré la même version (...). Personne, pas même les experts, n’a su dire si la collision était volontaire ou non. Nul ne sait, aujourd’hui encore, comment Karine est décédée". L’avocate s’interroge : "Si la victime fut embarquée vivante, comme on voudrait nous le faire croire, comment se fait-il que l’on n’ait retrouvé sur elle aucune trace de griffure, aucun hématome ? Une jeune femme que l’on séquestre et que l’on viole tente au moins de se défendre. Un corps à corps se produit forcément !". Me Boh-Petit dépeint longuement cet accusé "matraqué par la vie" contre lequel une "peine de fin de vie sociale" est requise. "La perpétuité est réservée aux grands criminels, dans des dossiers où le doute n’a plus sa place. Sachez regarder cette affaire sans vous laisser submerger par la passion. Une vie manque cruellement, n’en excluez pas une deuxième !". |
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