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Un service d’ordre exceptionnel
mise en ligne le vendredi 15 octobre 2004


C’est un procès hors normes qui s’ouvre devant les assises de la Moselle sous l’objectif d’une vingtaine d’organes de presse : radios, télévisions, quotidiens régionaux et nationaux. La médiatisation annoncée et l’onde de choc qui a secoué toute la population en juillet et août 2001, ajoutées aux émotions et passions exacerbées tout au long d’une procédure aux multiples rebondissements ont conduit le président de la cour d’assises Jean-Philippe Kunlin, en accord avec le parquet général, à prendre certaines dispositions pour s’assurer du bon déroulement des audiences.

Un effort "à la mesure de nos moyens", souligne l’avocat général Claude Chevalier. Deux volets, "la sécurité et l’accueil", ont conditionné les mesures particulières mises en place pour les six jours que va durer le procès. Accueil de la presse : l’entrée des journalistes - une trentaine - dans la salle des assises est soumise à accréditation. Une salle d’audience mitoyenne est mise à leur disposition.

Quelques audiences vont en subir les répercussions et se tiendront en d’autres lieux. La justice quotidienne poursuit son oeuvre. Accueil du public : canalisé et contrôlé par un service d’ordre renforcé, le public sera admis au fond de la salle au prorata des places assises disponibles.

Témoins, famille de la victime et Péroline Garino, co-accusée qui comparaît libre, bénéficieront d’un accès privilégié et sécurisé, ceci "dans un souci de décence et de sérénité". Dans ce même esprit, la jeune femme ne prendra pas place dans le box, mais dans un espace aménagé, à distance de Stéphane Krauth.

En sollicitant la présence d’une association d’aide aux victimes, le parquet général s’attache à préserver les parties civiles. "Des bénévoles seront là pour prêter assistance à la famille, aux proches, s’ils le souhaitent."

B. P.

 


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