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De la création de l’association à ce jour
mise en ligne le mardi 30 avril 2002


De nombreuses personnes, de divers horizons et de tous âges, se sont retrouvées pour créer une association d’information, cherchant à redonner une certaine valeur morale en demandant une justice forte, et en dénonçant les abus.

Le retour des statuts nous est parvenu le 6 décembre 2001. Dans la foulée, la création d’un site Internet (www.karine-bitche.org) a été proposé. Créé et mis à jour par un membre du comité d’Audun le Tiche, le site "s’étoffera" avec le temps.

Le départ de l’association, juste avant les fêtes de fin d’année, ne pouvait avoir lieu sans une profonde pensée pour Karine et tous les enfants et jeunes qui disparaissent chaque année. Un poème (voir en dernière page) a donc été écrit, par le coeur d’une mère torturée, pour que chaque parent d’enfants disparus puisse le sentir comme étant leur poème -c’est du moins de cette façon que nous souhaitons qu’il ait été ressenti-.

Les porte-clefs, frappés de la lettre k, sont arrivés mi-décembre, offre inattendue, qui a permis un départ financier non négligeable à l’association. Ils ont été vendus bénévolement fin décembre par des commerçants du Pays de Bitche et d’ailleurs.

Ce n’est que début janvier, que nous avons pu commencer à faire connaître à tous ceux qui le désiraient, l’association. Nous espérons arriver à expédier un extrait des statuts ou une carte informative, à chacun avant la fin du mois. Beaucoup personnes étant intéressées.... Dans un premier temps, la famille de Karine a essayé de répondre à chacun personnellement, mais devant l’ampleur de la tâche et la fatigue morale, a du y renoncer. Tous les courriers étant classés et conservés, certains seront repris ultérieurement.

Une lettre écrite conjointement avec la famille a été expédiée à chaque député et à chaque sénateur mi-février 2002. Les réponses nous parviennent encore à ce jour. Nous publions ci-après le courrier, et citons les sénateurs et députés nous ayant déjà répondu.

Le soutien de la famille étant le point de départ de l’association, nous nous sommes retrouvés au Palais de Justice de Sarreguemines lors des premières auditions. Dernièrement une délégation s’est rendue à Metz pour affirmer son désaccord au vue des "vices de procédure", qui prennent aux yeux de certains plus d’importance que la recherche et la manifestation de la Vérité.

 

La Secretaire
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