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Stéphane Krauth : une semaine de procès à Metz
mise en ligne le jeudi 7 octobre 2004

Le procès de Stéphane Krauth débute le vendredi 15 octobre à Metz. Les assises de la Moselle consacrent une semaine au jugement du meurtrier présumé de Karine, une Bitchoise de 17 ans. Auparavant, le jury populaire aura rendu son verdict dans une affaire de moeurs et dans le dossier d’un meurtre commis à Metz, en 2002.


 
Dans l’après-midi du dimanche 21 juillet 2001 la famille de Karine, 17 ans, signalait sa disparition. Le VTT de la jeune fille était retrouvé sur un chemin de campagne. L’intensité des recherches qui ont suivi, l’angoisse des parents ont suscité une vive émotion à Bitche et dans toute la région.

Le 2 août sur les indications d’un homme âgé de 23 ans, le corps sans vie et partiellement calciné de l’adolescente était retrouvé dans les bois, à quelques kilomètres de l’endroit où la jeune cycliste avait été percutée par une voiture. C’est le début de l’affaire Stéphane Krauth.

Un peu plus de trois ans après les faits et à l’issue de nombreux rebondissements, le dossier arrive devant la cour d’assises de la Moselle. Le procès de Stéphane Krauth s’ouvre le vendredi 15 octobre pour s’achever une semaine plus tard, le 22 octobre, avec une interruption le week-end.

Stéphane Krauth, 26 ans, accusé d’arrestation, séquestration ou détention arbitraire, suivie de mort et viol, encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Péroline Garino, son amie de l’époque, âgée aujourd’hui de 22 ans, poursuivie pour modification d’un crime ou d’un délit risque trois ans de prison.

Moeurs et meurtre

Ce procès très attendu, clôturera la session des assises qui débute le lundi 11 octobre. Le jury populaire sera alors confronté à une affaire de moeurs. Eric Catrin, un Messin de 40 ans, comparaît pour viols, agressions sexuelles en récidive légale, sur mineurs de 15 ans. Les adolescents qui l’accusent arborent tous les trois le même profil.

En fugue des foyers où ils étaient placés, ils sont tombés sous la coupe de Catrin qui, en contrepartie d’un hébergement, les contraignait à partager sa couche. Deux d’entre eux ont, aujourd’hui, atteint la majorité. Les assises consacrent deux jours à l’examen du dossier.

Les 13 et 14 octobre deux hommes prendront place dans le box des accusés : René Courmont, sans domicile fixe, âgé de 47 ans est détenu depuis le 29 juillet 2002. Jean-Luc Dupré, 49 ans, comparaît libre. Le second est accusé d’avoir détourné l’arme d’un crime dont doit répondre le premier.

Une sombre histoire de chasse gardée pourrait être à l’origine du décès de Abdelhouad Madaci, mortellement blessé à l’arme blanche sur un parking de Metz le 27 juillet 2002. La victime, âgée de 32 ans, avait pour habitude, en échange de quelque menue monnaie, d’orienter les automobilistes en quête de stationnement place de la Cathédrale.

Une rixe a éclaté entre le père de famille et Courmont, attablé sur un banc de pierre en compagnie d’autres SDF. Le présumé meurtrier aurait porté un seul coup du couteau qu’il utilisait pour son repas.

Touché au coeur, Abdelhouad Madaci s’est effondré. Courmont s’est débarrassé de l’arme auprès de Jean-Luc Dupré. Jugé pour avoir dissimulé le couteau, ce dernier risque un maximum de trois ans de prison. Courmont encourt 30 ans. Les jurés rendront leur verdict le 14 octobre, à l’issue de deux jours d’audience.

B.P.

 


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