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mise en ligne le samedi 11 février 2006

En octobre 2004 la cour d’assises de la Moselle a condamné Stéphane Krauth à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 22 ans. "Stéphane Krauth, vous avez fait appel de la décision de la cour d’appel de la Moselle parce que vous contestez les faits ou parce que vous trouvez la peine trop élevée ?", questionne la présidente Catherine Sammari. "Un peu les deux", répond l’accusé. "Je n’ai jamais été entendu, je n’ai jamais compris. J’ai été condamné pour des choses que je n’ai pas faites."

Les deux conseils de Stéphane Krauth, Mes Girard et Bouthier, ont déjà commencé à placer quelques coins dans le mur de l’accusation. Me Girard s’est beaucoup attardé sur les traces de freinage découvertes sur la chaussée de la route de Dambach à proximité de l’endroit de l’accident. Deux d’entre elles sont parallèles, mordent sur la chaussée et le bas-côté et s’arrêtent à côté du vélo accidenté. Les deux autres se situent en amont, elles sont l’une derrière l’autre. Une de ces traces est bien marquée, l’autre moins. Stéphane Krauth maintient sa version de l’accident fortuit alors qu’il effectuait une pointe de vitesse. L’accident s’est produit sur une petite route au détour d’une courbe à droite après 900 mètres de ligne droite.

En face l’accusation, représentée par le procureur général Gilles Lucazeau, et l’avocat de la famille Schaaff, Me Gérard Welzer, défend la thèse de l’accident provoqué. Avec eux des témoignages qui certifient que le chauffeur d’une Mazda blanche rôdait dans le secteur depuis quelque temps.

Hier, le directeur d’enquête, le capitaine Mathis, a détaillé pendant deux heures la minutieuse enquête des 40 gendarmes qui travaillaient sur l’affaire. Il a terminé son exposé par la projection d’un diaporama des photos prises par les gendarmes au cours de leur travail.


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