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Krauth : plainte maintenue par les surveillants
mise en ligne le lundi 15 novembre 2004

Le syndicat CGT Pénitentiaire, par la voix de son délégué Carlo Di Egidio, nous demande d’insérer les précisions suivantes suite à l’article paru le 11 novembre concernant l’affaire Stéphane Krauth : "Le procureur de la République n’a pas fait preuve de la même conviction dans sa conférence de presse le matin que devant les organisations syndicales qu’il a reçues l’après-midi et par le biais desquelles il a félicité le personnel pénitentiaire pour son professionnalisme, en développant les conclusions de son enquête. Par conséquent il faut savoir que Krauth, pour les besoins de cette enquête, a été vu par deux médecins légistes différents qui n’ont pas confirmé ses dires et qu’il a été entendu pendant près de trois heures par la police judiciaire le dimanche 24 octobre. C’est là qu’il leur a déclaré avoir été "massacré" puis "violé". Or, le vendredi 22 octobre il a vu un médecin avec lequel il est resté seul un bon moment. Il a aussi vu le sous-directeur de la prison avec lequel il est également resté seul un certain temps, mais il ne leur a rien dit. Le samedi 23 octobre, il a rencontré ses avocats, lesquels ont fait une déclaration le jour même, sans jamais parler de viol. Il faut aussi préciser qu’un compte rendu d’incident a été établi par les policiers chargés de l’escorte le vendredi 22 octobre à 8h du matin, car à ce moment-là Krauth avait déjà donné un coup de tête dans la vitre du greffe de la prison. La CGT ne peut que déplorer les méthodes qui consistent a remettre systématiquement en cause l’intégrité des policiers et des personnels pénitentiaires. Mais ces personnels ne sont pas dupes et ne tomberont pas dans le piège des avocats de Krauth qui consiste, comme chacun l’aura compris, à victimiser leur client en vue de son prochain procès en appel. Par ailleurs, les huit surveillants maintiennent leurs plaintes pour agression, menaces, injures et diffamation contre Krauth".


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