L’expertise neurologique, très rarement sollicitée par les juges, vise à déceler d’éventuelles lésions ou maladies du système nerveux : tumeur cérébrale, épilepsie, etc. Lesquelles sont susceptibles, le cas échéant, d’annihiler la responsabilité pénale de celui qui en est atteint. "Mon client ne souffre d’aucune maladie neurologique, cette expertise ne démontre rien d’autre. Cela dit, je me félicite que tous les examens possibles soient pratiqués dans ce dossier, de façon à comprendre ce qui a pu se passer ce jour-là", a commenté sobrement Me Dominique Boh-Petit, avocate de Krauth, sollicitée par Le Républicain Lorrain. Me Frédérique Loescher, avocate de Péroline, la compagne du suspect, faisait remarquer que les expertises psychiques et psychologiques commandées par le juge seront "autrement plus intéressantes". Ces examens portent en effet sur l’équilibre affectif et les éventuels troubles de la personnalité du mis en examen.