Interrogée, Mme Lebranchu a précisé qu’il fallait "prendre en compte la douleur de la famille" et annoncé que le ministère de la Justice avait contacté une association locale, aidée par le ministère, qui organise l’aide de proximité à destination des victimes, parce que "ces affaires sont dures sur le coup mais aussi à long terme".

"Le désarroi est tel que beaucoup de questions se posent et qu’il n’y a personne pour y répondre", a regretté la ministre, reconnaissant "qu’on a très mal fait pour d’autres (...) Pour les enfants Roussel par exemple cela n’avait pas été fait tout de suite". Les époux Roussel avaient été tués à la mi-mai près de Rouen par un détenu en permission.

"La douleur est immense et en plus il y a beaucoup d’incompréhension", a encore expliqué Mme Lebranchu. "L’aide psychologique est extrêmement importante mais aussi la façon dont les enquêteurs, le procureur, les juges d’instruction sont là pour apporter des précisions chaque fois que la famille le demande", a-t-elle ajouté.