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Confrontation déterminante vendredi
mise en ligne le jeudi 16 août 2001

Mardi, avant d’auditionner Stéphane Krauth, le juge d’instruction Vincent Raffray a tenu à réentendre Péroline. A cette occasion, la concubine de Krauth, "toujours témoin assisté dans cette affaire" selon son avocate Me Loescher, n’est pas revenue sur les déclarations qu’elle avait faites jeudi dernier. Son témoignage, accablant pour Stéphane Krauth qu’elle accuse d’avoir violé et tué la jeune Karine, aurait été étayé par des précisions dont il est difficile de connaître la nature. Durant quatre heures, de 9 h à 13 h, le magistrat instructeur aurait cherché à "obtenir des indications supplémentaires pour avoir des éléments à apporter à l’enquête", a indiqué Me Loescher à sa sortie du tribunal.

"Tout à fait consciente de la portée de ses déclarations", sa cliente maintiendrait ainsi que Stéphane Krauth lui aurait confié que "Karine était toujours vivante quand il l’a embarquée", qu’elle "pense qu’il l’a violée" et qu’il aurait "étranglé ensuite la fille". Avec ses révélations, elle est prête à affronter les accusations que le père de sa fille porte contre elle en retour. Stéphane Krauth soutient en effet que Péroline l’a conseillé et l’a assisté pour faire disparaître le corps de Karine.

La jeune femme aura pourtant bien des éclaircissements à apporter au magistrat instructeur, afin d’expliquer notamment sa description infiniment précise des effets vestimentaires que portait Karine au moment de sa disparition. Un inventaire minutieux dont on se demande aujourd’hui si Stéphane Krauth, apparemment si réservé, a bien eu le temps de lui fournir le détail alors qu’il était, selon Péroline, sur le point d’être interpellé par les gendarmes. Péroline a également déclaré que Krauth avait demandé son âge à Karine, qu’elle "lui avait répondu qu’elle était née le 7 août et qu’elle allait avoir 17 ans", qu’elle "lui a dit que cela ne faisait pas longtemps qu’elle habitait à Bitche" et qu’elle "venait d’avoir son vélo pour son bac". De quoi nourrir le débat entre les deux concubins d’hier.


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