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’J’ai pleuré de le voir avec des menottes’
A sa sortie du palais de justice, Péroline a déclaré qu’elle se sentait "soulagée", "heureuse" et "amoureuse" de Stéphane Krauth. Que si elle avait avoué, "c’est pour Stéphane". La confrontation avec son compagnon et père de son enfant a, semble-t-il, renoué les liens de "solidarité" qui les unissaient depuis leur rencontre. "Quand j’ai vu Stéph’ chez le juge, j’ai craqué ! Il m’a dit je "t’aime", moi aussi", nous a-t-elle confié. Retrouvant son compagnon, la jeune femme de 19 ans a également avoué avoir "pleuré de le voir avec des menottes". Néanmoins, sa distance avec les événements est troublante : "Je l’ai vu, maintenant ça va mieux, je suis heureuse. Il m’a d’ailleurs dit qu’il rentrerait à la maison dès qu’il pourrait." Quant à ses dénonciations : "Il m’avait dit qu’il pensait l’avoir fait, enfin non, il parlait d’un trou noir. Mais ça a été vérifié, apparemment, c’était un accident." Redevenue confiante et aimante, elle a d’ailleurs adressé dès hier un mandat et une lettre à la maison d’arrêt de Metz-Queuleu où Stéphane Krauth est actuellement détenu. La concernant, Péroline ne désarme pas : "Le juge a dit qu’il allait voir si j’étais sur la cassette de vidéo-surveillance. Si j’y suis, je serai mise en examen. Mais il n’y a rien de méchant là-dedans, je ne risque rien pour ça."
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